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Le trafic international des oeuvres d’art : État des lieux 40 ans après l’adoption de la Convention de 1970 contre le trafic illicite des biens culturels.

Sommaire:
1. Introduction – 2.Les trois grandes conventions internationales de lutte contre le trafic illicite des biens culturels – 3. Les acteurs de la lutte contre le trafic des œuvres d’art – 4. Conclusion
« Le vol de biens culturels concerne les pays développés comme les pays en développement, les deux pays les plus particulièrement touchés par ce phénomène étant la France et l’Italie »
                        http://www.interpol.com/ – Works of Art
1. Introduction.
Bien qu’Interpol ne soit pas en mesure de placer le trafic international des biens culturels dans le Top 3 des trafics internationaux les plus rentables[1] – faute de chiffres fiables – il est indéniable que celui-ci occupe une place de choix dans les activités criminelles transnationales. Alors si comme l’a écrit Serge Sur, « il ne convient pas d’instruire le procès du rôle de l’argent dans l’activité artistique »[2], il n’en demeure pas moins qu’en devenant particulièrement lucratif, le marché de l’art fait désormais l’objet d’un commerce illégal de grande envergure.
À ce titre, un rapide coup d’œil sur le site d’Interpol confirme que le vol d’objets d’art ne s’épuise pas, bien au contraire ! Si l’on prend l’année 2010, quatre vols de par le monde sont mentionnés, dont le cambriolage au Musée d’art moderne de Paris dans la nuit du 19 au 21 mai, durant lequel cinq tableaux de maîtres (Picasso, Matisse, Braque, Léger et Modigliani) ont été subtilisés pour un montant estimé à 100 millions d’Euros.

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